L'indispensable mastering. Assurez en toutes circonstances ! - Gold Mastering

Rechercher
Aller au contenu

Menu principal :

Services > Mastering

L'indispensable mastering. Assurez en toutes circonstances !

Qu'est-ce que le mastering ?

Le but du mastering audio est la recherche d'un résultat sonore optimal à partir d'un mixage terminé, par divers traitements et pour chacun des morceaux. L'ingénieur en mastering doit avoir une grande expérience du produit final pour pouvoir comparer le nouveau projet et porter une appréciation objective. Avec plus de trente ans d'expérience en audio (deux ans de scène, dix ans de radiodiffusion, vingt ans de mastering) et plus de 10'000 titres optimisés, Pierre Dubochet est l'un des ingénieurs en mastering les plus expérimentés en Suisse. Écoutez des extraits ici.

La première étape vise à localiser et éliminer certains défauts ou bruits parasites. La seconde étape définit exactement à quel moment chaque titre commence et la manière dont il se termine, plus ou moins abruptement. Ensuite, le processus consiste à régler l'équilibre des fréquences par une égalisation précise, et à rechercher un volume sonore optimal par le traitement de la dynamique, de même qu'un espace stéréophonique optimum. Les mots "volume sonore optimal" sont souvent compris comme densité sonore maximale.

La recherche du volume le plus fort n'est pas une règle immuable. En effet, si tous les styles de musique sont susceptibles d'êtres améliorés par un mastering, les traitements pour de la musique électronique, du rock, du jazz ou de la musique classique différeront complètement. Plus il y a d’instrumentation acoustique, plus l'ingénieur doit être vigilant, sous peine de "colorer" négativement l'enregistrement. Lors de cette tâche, il est essentiel de s'assurer de la cohérence de perception des morceaux les uns entre les autres, alors qu'ils peuvent avoir été réalisés dans des conditions très différentes.

Notre ingénieur commence par écouter attentivement votre enregistrement sur un équipement très fiable et avec une oreille neutre. Son audition très exercée se focalise sur la cohésion de l'ensemble des titres dans le suivi d'un album, pour l'adapter aux standards du marché. De par son acuité, notre ingénieur décèle des incohérences qui ont échappé à toutes les écoutes précédentes durant les processus d'enregistrement, ou qui n'ont pas pu être évitées.

Le mastering doit donner le meilleur résultat possible dans des conditions d'écoute, de retransmission et de volume très différentes, par exemple en discothèque, en automobile, au casque, etc.

Une fois le son traité, l'ingénieur dispose de fichiers de formats différents. Il peut vous livrer les fichiers optimisés sur un support quelconque (CD, clé USB, etc.) dans un format linéaire ou en haute résolution et en mp3, ou encore les préparer en vue de l'édition d'un CD à presser dans la norme du Red Book.

Vous pouvez demander des versions différentes d'un même morceau, pour la diffusion en discothèques, en radio, etc. Nous vous suggérons de nous donner en même temps les versions vocales et les versions instrumentales.


L'erreur de mixer et masteriser au même endroit


Pour des questions d'économie ou par simplification pratique, des musiciens confient facilement la tâche de mastering à l'ingénieur qui a mixé les titres en studio. Or, tout bon ingénieur studio devrait reconaître qu'il n'a pas l'expertise pour finaliser le CD. D'autre part, du fait de son implication dans le projet, il manquera de recul ! Parvenu à un certain niveau d'exigence, il devient déraisonnable de laisser la responsabilité du son à une seule personne, quel que soit son niveau de compétences.

Songez aussi que les défauts du système d'écoute et les erreurs d'appréciation d'un ingénieur unique donneraient des variations par rapport à des valeurs optimales. Dernière étape influente avant la mise sur le marché, le mastering est l'ultime poste qui permet de mettre la musique en valeur, ou alors de perdre irrémédiablement certaines finesses présentes dans l'enregistrement source.


Le mastering de la musique numérique


Le mastering était techniquement obligatoire avant le pressage des disques vinyles, car le signal devait être encodé précisément en raison des limites matérielles de la matière pressée.

Le mastering des médias numériques est né du fait que l'opérateur son, qui œuvre sur le mixage d'un album durant une longue période - parfois plusieurs mois - perd inévitablement son objectivité. Son mixage évoluant d'un titre à un autre créé inéluctablement de petites disparités, notamment dans la courbe spectrale, dans la dynamique et dans la présence, que l'on peut résumer par le volume moyen. D'autre part, les auditeurs sont mieux équipés depuis l'avènement du numérique et les systèmes d'écoute mieux à même de restituer des différences, bien que la majorité des systèmes d'écoute soient loin d'être linéaires dans la reproduction des fréquences.

Renforcement du volume
Le plus absolument incontournable sur les productions modernes. En confinant les crêtes inaudibles, la présence s'aligne sur les meilleures productions.

Réduction du bruit aléatoire
Après analyse de la forme de l'onde inconvenante, le bruit est réduit efficacement sans dénaturer le signal.

Contrôle des graves
Pour une meilleure restitution sur les petits et gros systèmes. Une attention particulière est portée sur les infra-graves, susceptibles de perturber le signal.

"Clics" ou drop out
La valeur initiale du signal peut être approchée, voire restituée.

Suppression des bruits réguliers
Des filtres très sélectifs atténuent efficacement les bruits indésirables et leurs harmoniques. Les fréquences basses ne sont pas altérées.

Compression partielle
Nos compresseurs renommés rattrapent les petits défauts du mixage. Suppression des sifflantes, subtile correction du rapport voix/musique, basse/grosse caisse, etc.

Le matériel d'entrée

Le matériel entrant consiste la plupart du temps en fichiers non compressés par exemple wave ou aiff linéaires échantillonnés en 24 bits à 88.2 kHz (év. 44.1 kHz). Les formats avec une définition très élevée (par exemple 192 kHz et/ou 32 bits) n'apportent pas de différence perceptible. Ces fichiers peuvent transiter par FTP, ou CD-ROM / DVD-ROM.

Il est préférable d'éviter de nous remettre des CD audio lorsque des fichiers informatiques sont disponibles. En effet, le support CD préserve mieux l'intégrité du signal audio lorsqu'il est gravé en mode rom qu'en mode audio.

L'édition des codes PQ

L'étape de préparation des fichiers pour le format CD s'appelle PQ-éditing. Les sous-codes P et Q permettent de gérer la fonction marche-arrêt de la fonction silence [mute] du lecteur, de même que cinq paramètres d'affichage du temps écoulé : par titre, depuis le début du disque, restant du titre, restant jusqu'à la fin du disque, et le temps total du disque. D'autres codes servent à régler encore d'autres paramètres qui échappent à l'utilisateur.

Les marques de piste permettent de définir l'accès direct à un endroit de l'enregistrement, indépendamment de la présence ou non d'un signal musical, les accès étant numérotés successivement. La numérotation commence le plus souvent à 1, mais l'ingénieur a le loisir de tenir compte de la numérotation du CD précédent lors de l'édition des suivants, dans le cas des coffrets multiples. Chaque piste mesure au moins 4 secondes, un CD peut en contenir 99 au plus. Les pistes peuvent être marquées d'index, mais la plupart des systèmes actuels les ignorent. Les index étaient utilisés principalement pour accéder aisément aux mouvements, au début de la numérisation des œuvres classiques.

Il est aussi possible de titrer le disque ainsi que chaque plage selon la norme CD-Text, les caractères seront lisibles sur un équipement compatible. Faites la différence entre un CD-Text, qui inclut le texte dans la piste musicale, et l'identification des titres depuis une base de données
en ligne. Dans ce dernier cas, d'après la durée des pistes et la durée globale du CD, l'ordinateur affiche le nom du CD et celui de chaque titre. Ces données-là peuvent parfois être inexactes.

 
 
Retourner au contenu | Retourner au menu