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Numérisation de bandes ¼ de pouce. Valoriser et transmettre votre patrimoine.
L'expérience et l'oreille de notre ingénieur pour obtenir rapidement le meilleur résultat
Vos bandes musicales sont en fin de vie ! Cela dit, les programmes informatiques de restauration sonore ont fait une progression vertigineuse ces dix dernières années, laissant entrevoir des potentiels inespérés pour reconstruire le phénomène sonore originel de bandes analogiques. Exemples à écouter ici. Cette puissance doit cependant être mise à profit judicieusement pour déterminer les maux de chaque enregistrement puis y remédier en limitant strictement les effets secondaires.
Régulièrement, l'amateur «pousse les manettes». En plus de dénaturer irrémédiablement le son original, ceci fait apparaître des signaux qui gênent souvent davantage que le phénomène censé être maîtrisé. Est-
Lecture soignée de bandes originale
La première étape est essentielle : lire au mieux chaque bande pour en tirer le meilleur.
Convertisseur Hi-
Nos convertisseurs reproduisent au plus près les intentions des artistes et techniciens.
Réduction du bruit aléatoire
Réduit du bruit de bande, des composants électroniques, du réseau 220V en conservant le plus de signal original.
Ajustement de la sonie (volume)
Volume constant pour tous les titres tout en préservant la dynamique.
Réduction des"clics" et drop out
Pour les bandes numériques : analyse et reconstitution d'un signal cohérent, ou au moins acceptable en cas de courte perte du signal.
Conversion en fichiers finaux
Le wave PCM semble un format pérenne, le flac compresse sans perte et réduit de 30 à 70% la taille des données.
Notre approche consiste à numériser le signal en PCM 96 kHz 24 bits qui offre une excellente restitution dans un volume de données raisonnable. Chaque bande (ou face de bande) produit un fichier. Dans l'hypothèse où la bande n'a pas été lue d'une traite, l’étape suivante consiste à monter le fichier de manière à retrouver au plus près la chronologie de la bande.
Ensuite, divers procédés sont opérés en vue de réduire les défauts, spécialement les bruits parasites. Nous pensons plus judicieux de conserver un peu de bruit et garder au maximum l'intégrité du signal plutôt qu'entreprendre un nettoyage excessif et destructeur. Notre sentiment est que nous devons songer à la mise en cascade. Les équipements de l’avenir sauront garantir une restitution encore plus authentique, cependant un enregistrement ne pourra futurement s'élever que si les interventions précédentes ont été exécutées de manière transparente.
Préserver et mettre en valeur
Vient une étape de «normalisation». Subjective, elle consiste à filtrer le spectre sonore avec un dispositif respectant la phase. Notre expertise exceptionnelle (plus de 10'000 titres optimisés) est garante de méthodes respectueuses. Sur les anciens enregistrements au timbre irréaliste (ex. un piano trop médium), nous visons une restitution se rapprochant mieux de la vibration réelle. Si le timbre est intensément déséquilibré, le signal peut être légèrement compressé sur une fréquence précise pour mettre en valeur le document. Sur les enregistrements plus récents, la correction donne subtilement plus de cohésion aux instruments.
Ill. 2. Le son original est centré de 0.4 à 1 kHz, ce qui est inconfortable. Après optimisation, les sonorités sont réparties plus naturellement.
Puis, la sonie (la sensation de volume sonore) est ajustée pour correspondre à une moyenne. Loin de chercher à obtenir un signal fort consistant à moduler au plus près du 0 dB, cette phase est destinée à rendre agréable le passage d'un enregistrement à l'autre en conservant un volume ressemblant. Les fichiers haute résolution finaux font en dernier lieu l'objet de conversions soignées en différents formats linéaires et compressés afin de faciliter l'usage au quotidien, et sont copiés sur les supports adéquats (clé USB, DVD d'archives) pour vous être remis.
Ne nous y trompons pas : le meilleur matériel technique représente 25% du résultat, le reste vient du savoir-
Vos bandes sont en fin de vie !
Vous faites peut-
Oui, la majorité des bandes présentées sous la forme d'un ruban arrive en fin de vie, avertissent les fabricants. Mais voici une heureuse nouvelle : en établissant des priorités et avec notre aide, une multitude de problèmes engendrés par leur numérisation seront surmontés.
Dix ans après les premiers enregistreurs allemands, la firme américaine Ampex révolutionnait l'industrie musicale avec ses magnétophones, dès 1944. La bande en bobine s'imposait pour l'enregistrement en studio jusqu'à l'arrivée des supports numériques dans les années 1980. Dans les armoires, si certaines bandes sont en excellent état, les dégradées sont laborieuses à lire.
Bandes en sursis
Bien que les modèles de prévision de durée de vie prévue se heurtent à l'obstacle de taille que représente un entreposage hasardeux, la limite supérieure de conservation semble être trente ans selon les documents des fabricants. La majorité des enregistrements sur bande est donc désormais en sursis.
Aujourd'hui, la numérisation d'une bande en bon état ouvre toutefois des perspectives nouvelles d'exploitation grâce à l'obtention d'un fichier sonore de qualité supérieure à ce qui a pu être mis sur CD à l'époque. Nullement vantardise publicitaire, cette affirmation tient aux progrès des convertisseurs, organes qui transforment le signal analogique issu du magnétophone en données numériques et aux récentes technologies numériques de rectification du signal qui facilitent l'optimisation du son. Vos bandes stéréo qui méritent une lecture de la plus haute qualité peuvent être chargées sur un Nagra IV-
Processus de fabrication
Le ruban souple et mince est enroulé sur un simple noyau, sur une bobine en métal ou en plastique. Ce ruban, large de 6,35 mm dont l'épaisseur est généralement de 25, 35 ou 50 µm, a reçu un liant magnétique d'environ 15 µm contenant environ un tiers de poudre d'oxyde métallique et de l'autre côté, une couche lubrifiante de 1 à 2 µm à base de graphite. L'information sonore est laissée en modifiant l'état magnétique du liant le long de pistes virtuelles. La rémanence crée la mémoire du signal audio.
Les rubans sont susceptibles de présenter deux types de défectuosités différents, les premiers inhérents à la prise de son, les seconds consécutifs à la dégradation de la bande. Les bruits enregistrés proviennent généralement des composants électroniques, d'un défaut de câblage qui ajoute un bruit grave, ou consistent en craquements et autres bruits sporadiques.
La dégradation de la bande entraîne diverses conséquences, individuelles ou cumulées. Une perte progressive des hautes fréquences, ne laissant parfois qu'un son qui ressemble à celui du téléphone, et l'atténuation du niveau d'enregistrement. Le décollage des grains magnétiques qui se déposent sur le magnétophone durant la lecture dégrade progressivement le son. Une rupture dans le liant peut entraîner le décollement de l'enduit magnétique du support. L'altération de la dorsale destinée au bon glissement du ruban fait naître des crissements sur le signal audio.
L'atmosphère, des champignons voire l'emballage sont susceptibles de dégrader chimiquement les bandes en modifiant le composant principal (hydrolyse). Elles risquent de durcir (ruban en polyester polyéthylène téréphtalate [PET], et plus encore en triacétate de cellulose) ou au contraire, de ramollir (ruban en polychlorure de vinyle, PVC). Sous l'effet de la tension normale de lecture engendrée par le mécanisme, les bandes durcies deviennent cassantes, les bandes ramollies risquent des allongements irréductibles qui déforment le son et causent du pleurage. Moindre mal, des raccords peuvent lâcher.
Ill. 1 Bande détendue par l'influence de l'environnement.
Les évolutions des formules chimiques et des processus de fabrication d'un type de bande donné empêchent de généraliser les observations. Ce n'est qu'après avoir lu (et directement enregistré) la bande que l'on sait la stabilité -